– Une dégradation des résultats (évalués par le score IPSS) sous traitement médical.
– L’existence d’un lobe médian prostatique facteur de risque d’obstruction et de rétention.

D’autres arguments plaident en faveur de la chirurgie précoce :
– Retarder la chirurgie augmente l’âge des patients et le volume de la prostate, majorant ainsi le risque opératoire.
– La chirurgie :
Donne d’excellents résultats
Taux de réintervention à 8 ans limité (3,5% après Adénomectomie prostatique voie haute, 7,5% après Résection Endoscopique Prostatique).
Les progrès techniques des 25 dernières années ont permis de notablement diminuer les risques opératoires.
– La vie sexuelle est peu perturbée voire améliorée après l’intervention.
– Elle permet de détecter les cancers passés inaperçus après biopsies.
– Elle ne pose pas les problèmes des effets secondaires des traitements et de leur observance (25 à 33% des traitements médicaux).
– Elle est moins chère que des années de traitement médical.

Au total, à l’heure de la large diffusion des traitements médicaux de l’HBP, il est important de reconsidérer la place de la chirurgie et d’identifier la population des patients qui pourra bénéficier d’une prise en charge chirurgicale plus précoce. Ce sujet doit être abordé à l’occasion de l’évaluation de votre HBP lors d’une consultation avec votre Urologue dans notre centre à Marseille.

Dr Denis Bretheau

Capture d’écran 2013-03-04 à 11.57.13Capture d’écran 2013-03-04 à 11.57.20