Dans 40% des cas, un cancer de bas risque est mis en évidence et la moitié des patients porteurs de ce cancer de bas risque sont éligibles à une surveillance active.
Jusqu’à présent cette surveillance repose sur un dosage des PSA tous les 3 mois pendant 2 ans puis tous les 6 mois, une nouvelle biopsie à un an du diagnostic puis tous les 2 ou 3 ans.
Avec l’amélioration des techniques d’imagerie et une meilleure accessibilité à l’IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) cette surveillance pourrait être simplifiée, diminuant ainsi le nombre de rebiopsies de surveillance des patients, souvent source de mauvaise compliance.
De plus en plus d’études suggèrent un rôle important à l’IRM, comme facteur de surveillance mais aussi comme facteur pronostique à part entière du cancer de prostate, au même titre que le toucher rectal, le PSA ou encore l’anatomo-pathologie.

Docteur Xavier Breton

IRM prostate