La mise au point récente de nouveaux marqueurs semble apporter une amélioration dans le diagnostic précoce du cancer de la prostate en augmentant la spécificité des dosages permettant ainsi d’orienter le choix de pratiquer des biopsies prostatiques et donc de diminuer le nombre de biopsies inutiles.

Parmi ceux-ci, le Prostate Health Index (phi) constitue une réelle avancée. Il combine le dosage du PSA total, du PSA libre et le dosage d’une isoforme du PSA appellée [-2] proPSA ou p2PSA. Cette forme de PSA est secrétée de façon plus spécifiques par les cellules cancéreuses prostatiques. Cette combinaison permet de calculer automatiquement le phi.

Il a été démontré que le phi aide à la détection d’un cancer de la prostate chez les hommes de plus de 50 ans, ayant des taux de PSA entre 2 et 10 ng/ml et des touchers rectaux normaux.

Par ailleurs, le phi est corrélé à l’agressivité des cancers de la prostate. Il constitue ainsi un nouvel outil dans le suivi des patients ayant un cancer de la prostate de faible volume pour lequel un protocole de surveillance active a été proposé.

Au total, couplé aux nouvelles amélioration de l’imagerie prostatique (IRM multiparamétrique) , le phi aide à diminuer le nombre de biopsies inutiles, à éviter le sur traitement en favorisant la surveillance active et en permettant de découvri les formes agressives qui nécessitent un traitement en temps utile.

P.S : le phi n’est pas encore remboursé par la Sécurité Sociale. Il n’a de valeur que lorsque le dosage du PSA total, libre et du p2PSA sont effectués selon le standard Hybritech de Beckman Coulter.

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Dr Denis Bretheau