Dans notre centre d'urologie à Marseille, nous pouvons vous apporter un traitement dans le cadre d'une infection rénale.
DÉFINITION
La pyélonéphrite aiguë correspond à une infection bactérienne du parenchyme rénal et de sa voie excrétrice.
1er point : Infection du parenchyme rénal et voie excrétrice.
2e point : Forme habituelle de diagnostic simple.
3e point : Savoir diagnostiquer une forme compliquée.
La pyélonéphrite aiguë est une infection urinaire haute qui intéresse la voie excrétrice haute (uretère, bassinet, calices) et le parenchyme du rein. Elle fait souvent suite à une infection urinaire basse, mais peut se manifester d’emblée. Dans sa phase aiguë, le risque de la pyélonéphrite est lié au passage de germes dans le sang qui peut se limiter à un passage isolé (bactériémie) ou se traduire par un ensemencement continu (septicémie) ; cette dernière peut entraîner un état de choc dit toxi-infectieux.
Le plus souvent dans sa forme habituelle la pyélonéphrite aiguë ne pose pas de problème diagnostique. La difficulté est de savoir déceler une forme compliquée, plus rare, mais dont l’évolution peut être grave et qui justifie un traitement bien différent.
La pyélonéphrite est une infection du parenchyme rénal d’origine bactérienne dont la voie d’inoculation est le plus souvent ascendante.
1er point : Le germe le plus souvent en cause est le colibacille.
2e point : Le mode de contamination est le plus souvent ascendant.
3e point : La femme est la plus souvent touchée du fait des conditions anatomiques.
Les germes les plus souvent en cause dans les infections urinaires hautes sont les bactéries dites à Gram négatif au premier rang desquels le colibacille (encore appelé Eschérichia Coli) présent dans 75% des cas. Ceci est dû au fait que la majorité des germes à l’origine des infections urinaires provient de la flore digestive avec une contamination initiale du vagin et de l’urètre féminin. Il existe en effet une corrélation nette entre la colonisation de ces sites périnéaux et la fréquence des infections urinaires.
Plus rarement des micro-organismes à Gram positifs peuvent être en cause : streptocoques du groupe D (entérocoques), staphylocoques dorés.
La voie d’inoculation des germes dans les urines peut être double.
Elle peut être hématogène c’est-à-dire transmise au parenchyme rénal par le sang. Cette voie s’observe notamment en cas de bactériémie ou de septicémie. Les germes atteignent la corticale du rein via les vaisseaux sanguins.
Le plus souvent la contamination est ascendante, canalaire, par les voies urinaires après colonisation initiale de l’urètre et de la vessie (infection urinaire basse). Chez l’homme, la longueur de l’urètre et les propriétés antibactériennes des sécrétions prostatiques expliquent la rareté des infections urinaires et des pyélonéphrites. Au contraire, la brièveté de l’urètre et la proximité du vagin et de l’anus expliquent la fréquente colonisation par des germes intestinaux de l’urètre et de la vessie de la femme. Ceci explique également la fréquence des infections urinaires et potentiellement des pyélonéphrites après des rapports sexuels.
Après multiplication dans la vessie, les germes peuvent passer dans l’uretère et remonter jusqu’aux reins. Ce passage est favorisé par un éventuel reflux vésico-rénal préexistant et parfois induit par l’infection.