De nombreux essais cliniques ont montré la validité de la surveillance active. Deux études récentes en précisent les contours. Une étude suisse (*) a montré sur 157 patients suivis pendant 13 ans, un pourcentage de « perdus de vue » de 27%. Par contre, pour ceux qui ont respectés le suivi, seuls 28% ont eu besoin d’un traitement et tous ont été guéris.

Une étude canadienne (**) sur 870 patients avec une surveillance active sur 15 ans a montré un taux de métastases prostatiques de 3,6% et un taux de décès par cancer de la prostate de 1,7%. Durant cette période, la probabilité de mourir d’une autre cause que du cancer de la prostate était 10 fois plus élevée.

Ainsi la surveillance active confirme son intérêt dans le cancer de la prostate localisé avec peu de risques évolutifs à condition de respecter les critères d’inclusion et une observance scrupuleuse.

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Docteur Denis Bretheau

(*) Hefermehl U.et al, Abstract 37, 29ème congrès de l’European Association of Urology, 04/2014.

(**) Klotz L. et al, Abstract 26, 29ème congrès de l’European Association of Urology, 04/2014.