Le meilleur remède pour lutter contre ces effets indésirables est la pratique d’une activité physique régulière. De nombreuses études récentes ont montré une amélioration globale de la force musculaire et une augmentation de la masse maigre après une période d’activité physique. De manière plus générale, le maintien d’une activité physique régulière et soutenue réduit les effets secondaires et améliore la qualité de vie des patients pendant et après un traitement contre le cancer. Ceci a conduit les sociétés savantes et les autorités sanitaires a émettre des recommandations dans le cadre d’une prévention plus large des risques cardiovasculaires et d’une promotion de la santé : 30 mn d’activité physique (marche et exercices physiques) 5 fois par semaine.

Ainsi l’activité physique régulière est le complément indispensable à la modification de l’alimentation pour lutter contre les effets secondaires de l’hormonothérapie.

En effet, elle va permettre de :

– Limiter la fonte musculaire et donc lutter contre la fatigue
– Réduire la prise de poids et ainsi limiter les altérations de l’apparence
– Réduire l’induction d’un syndrome métabolique et donc le risque de diabète et de maladies cardiovasculaires

C’est également un bon moyen de vous donner un nouveau but tout en améliorant votre bien être mental. Il est important d’impliquer la famille et les amis et de privilégier les activités d’extérieur et de grand air pour bénéficier des bienfaits de l’ensoleillement (métabolisme de la vitamine D). Si vous avez des petits enfants, c’est l’occasion de pratiquer ensemble leurs activités favorites : vélo, randonnées, baignades, …

Le niveau d’activité physique préalable varie d’un individu à l’autre. Pour lutter contre les effets de l’hormonothérapie, il est souhaitable au minimum de pratiquer 30 mn de marche par jour et 30 mn d’exercices physiques spécifiques  3 à 4 fois par semaine pour limiter le risque d’ostéoporose.

Pour tous conseils, contactez votre centre d'urologie Prado Louvain à Marseille.


Docteur Denis Bretheau