promontofixation

Son traitement est le plus souvent chirurgical avec comme intervention de référence la promontofixation (sacrocolpopexie) par voie abdominale qui consiste à suspendre les organes « descendus » (vessie, utérus, rectum) au promontoire sacré en arrière par des bandelettes synthétiques non résorbables. Cette technique a largement bénéficié du développement de la chirurgie mini invasive par laparoscopie (cœlioscopie) et plus récemment par l’utilisation du robot chirurgical.

Une étude récente* a confirmé l’amélioration fonctionnelle obtenue à la suite de cette intervention sur les symptômes de la sphère génitale avec une quasi disparition de ceux-ci évalués par questionnaires spécialisés. Les symptômes de la sphère urinaire et rectale sont également corrigés mais de manière moins systématique.

En ce qui concerne la sexualité féminine, la chirurgie du prolapsus génital avait une mauvaise réputation avec un risque de dégradation de celle-ci. Cette étude montre que la sexualité n’est pas modifiée par l’intervention (questionnaires spécialisés) et parfois même améliorée notamment en cas de prolapsus sévères où la correction permet d’éviter les difficultés « mécaniques » de l’acte sexuel. Ainsi, la crainte d’une dégradation secondaire de la sexualité après ce type de chirurgie doit être levée, notamment chez les femmes les plus jeunes souffrant de prolapsus génital.

Dans notre centre à Marseille nous traitons cette pathologie, n’hésitez pas à prendre rendez vous.

Docteur Denis Bretheau

* Thibault F, Wagner L, Rouvelat-Terrade P et al. Impact de la promontofixation cœlioscopique sur la qualité de vie et la sexualité : résultats d’une étude prospective sur 152 patientes. Prog Urol 2012 ; 22 : 785-786.