La voie d’abord cœlioscopique s’est développée dans les années 1990 dans ce type de chirurgie montrant des résultats comparables à la néphrectomie partielle par voie ouverte avec une moindre agression pariétale. Néanmoins la difficulté technique a rendu sa diffusion limitée car la courbe d’apprentissage de la technique est longue et ardue.

L’arrivée du robot da Vinci a permis d’améliorer la chirurgie conservatrice rénale par voie cœlioscopique car il facilite à la fois la dissection du rein, l’exérèse de la tumeur et facilite grandement les différentes sutures. L’amélioration de la dextérité qu’il procure a favorisé la diminution du temps opératoire  et surtout la période durant laquelle la vascularisation du rein est interrompue pour permettre l’exérèse de la tumeur et la suture de la partie rénale restante.

C’est pourquoi, à l’heure actuelle, lorsque les conditions sont requises, c’est la méthode de choix pour réaliser une ablation partielle du rein (néphrectomie partielle) pour tumeur cancéreuse. C’est la technique que nous pouvons proposer à l’Hôpital Saint Joseph de Marseille.

Docteur Denis Bretheau