L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM) avait alors procédé à une importation des spécialités BCG Medac et BCG Oncotice pour pallier cette indisponibilité. Néanmoins, produites en moins grande quantité, ces spécialités avaient nécessité la mise en place de mesures de contingentement à partir de Septembre 2014.

L’Agence a annoncé récemment un retour à la normale de la production d’IMMUCYST et donc un rétablissement progressif de son approvisionnement. La spécialité Oncotice restera disponible en France jusqu’à la fin de l’année 2015 ; de même, le laboratoire Medac, qui commercialise BCG – Medac, a par ailleurs annoncé être en mesure d’augmenter ses capacités de production d’ici à la fin de l’année 2015.

Dans l’attente du retour à une situation stable et durable, l’ANSM et l’Association française d’urologie (AFU) recommandent de continuer à privilégier la BCG thérapie pour le traitement des tumeurs de la vessie n’infiltrant pas le muscle à risque élevé de récidive et de progression, conformément aux recommandations temporaires en vigueur depuis septembre 2014.

Ces recommandations préconisent notamment, pour les patients atteints d’une tumeur non infiltrante de risque élevé de récidive et de progression, de réaliser un traitement d’induction limité à 6 instillations hebdomadaires de BCG, et donc de ne pas utiliser le schéma 6 + 3 pour ce traitement d’induction et de ne pas faire de traitement d’entretien.

Docteur Denis Bretheau