• Les patients souffrant de cancer du testicule sont ceux ayant la survie la plus élevée à 5 ans : 88,5%.
  • Les patients atteints d’un cancer de la prostate présente l’amélioration de survie à 5 ans la plus importante sur la période 1999 – 2007 passant de 73,4% à 81,7%.
  • Le taux de survie à 5 ans des patients atteints de cancer de vessie (tous stades confondus) et de 68%.
  • Pour le cancer du rein, la survie moyenne à 5 ans et de 60,5% : elle varie en fonction des pays :
    • 70 % en Allemagne
    • 67% en Italie
    • 64% en France
    • 59% en Suède
    • 58% en Espagne
    • 47% en Angleterre
    • 45% au Danemark.

En conclusion, la survie dans les pays de l’Est de l’Europe est inférieure à la moyenne européenne, particulièrement pour les cancer de bon pronostic. Même en Europe de l’Ouest, il existe de forte disparités qui s’expliquent essentiellement par des attitudes différentes concernant la précocité du diagnostic, notamment une prise en charge plus tardive de la maladie, essentiellement  chez les personnes plus âgées dans certains pays (Royaume Uni, Danemark). Il faut rappeler, qu’en France, 2/3 des cancers du rein sont diagnostiqués fortuitement à l’occasion d’un examen radiologique demandé pour une autre cause (échographie, scanner).

Dr Denis Bretheau


* De Angelis R, Sant M, Coleman MP et al. EUROCARE-5 Working group. Cancer survival in Europe 1999-2007 by country and age. Lancet Oncology 2014 ; 15 (1) : 23-34.